La vie quotidienne à bord lors d’un tour du monde en bateau

Les vagues bercent doucement le bateau tandis que le soleil se lève à l’horizon, offrant une palette de couleurs éclatantes. La vie à bord d’un navire en pleine circumnavigation est un mélange d’aventure et de routine. Les marins se lèvent tôt pour effectuer les tâches quotidiennes : vérifier les instruments de navigation, entretenir le pont et préparer les repas. Chacun a un rôle précis, essentiel à la bonne marche de l’expédition.
Les journées sont rythmées par les quarts de surveillance, les réparations nécessaires et les moments de détente. Les soirées, souvent animées par des discussions et des histoires de voyages passés, permettent de renforcer les liens entre les membres de l’équipage. La mer, immense et imprévisible, reste toujours au centre de toutes les attentions, rappelant constamment la beauté et la fragilité de cette aventure hors du commun.
A lire en complément : Camping 5 étoiles : les astuces pour profiter au maximum de son séjour !
Plan de l'article
Préparation et choix du voilier
Pour entreprendre un tour du monde en bateau, le choix du voilier revêt une importance capitale. François, fidèle à l’entreprise Alubat, a opté pour le modèle OVNI 455, un bateau robuste et performant. Ce voilier baptisé Storia Storia a été acquis en 2015 pour la somme de 500 000 €, incluant l’achat et la préparation.
Critères de sélection
Le choix du bateau repose sur plusieurs critères essentiels :
A lire aussi : Gastronomie et artisanat aux Trois-Îlets : un voyage sensoriel
- La solidité de la coque pour affronter les mers les plus hostiles.
- La capacité de stockage pour les provisions et les équipements nécessaires à une longue traversée.
- Le confort à bord pour assurer une vie quotidienne agréable.
François, passionné de navigation, a passé des mois à préparer minutieusement Storia Storia pour cette aventure. Les modifications apportées incluent l’installation de systèmes de navigation avancés, de panneaux solaires et d’un dessalinisateur.
Investissement financier
L’investissement pour un tel projet ne se limite pas à l’achat du bateau. François a dépensé environ 500 000 € pour le voilier et la préparation, couvrant les équipements de sécurité, les systèmes de communication et les améliorations techniques. Cet effort financier reflète l’engagement et la détermination nécessaires pour réussir un tel exploit.
L’équipe
Le projet ne serait pas complet sans une équipe compétente et dévouée. François, accompagné de son épouse Catherine, navigue avec une équipe de marins expérimentés. Chaque membre joue un rôle fondamental, que ce soit pour la navigation, l’entretien du bateau ou la gestion des ressources à bord.
Organisation de la vie quotidienne à bord
La vie quotidienne à bord d’un voilier en tour du monde requiert une organisation rigoureuse. François et Catherine, avec leurs deux enfants, ont développé une routine bien définie pour maintenir l’équilibre entre les tâches domestiques, la navigation et les moments de détente.
Répartition des tâches
À bord, chaque membre de la famille joue un rôle précis. François, médecin de profession, s’occupe principalement de la navigation et de la maintenance du bateau. Catherine, experte-comptable de 52 ans, gère les finances et les provisions. Les enfants participent aussi aux tâches ménagères et à l’entretien du bateau.
Gestion des ressources
La gestion des ressources est fondamentale pour éviter toute pénurie. François dépense entre 3 000 € et 4 000 € par mois pour les besoins essentiels :
- Alimentation : Des provisions sont régulièrement stockées pour plusieurs semaines.
- Eau douce : Un dessalinisateur permet de convertir l’eau de mer en eau potable.
- Énergie : Les panneaux solaires fournissent l’électricité nécessaire pour les appareils à bord.
Éducation et loisirs
Les enfants poursuivent leur scolarité à distance grâce à des cours en ligne. Les journées sont entrecoupées de moments de loisirs : plongée, pêche et exploration des îles. Ces activités permettent de renforcer les liens familiaux tout en profitant des merveilles offertes par chaque escale.
Défis et solutions en mer
La navigation en haute mer expose l’équipage à des conditions météorologiques extrêmes. Catherine se souvient avoir traversé le Raz Blanchard, un passage redouté pour son marnage important et ses courants puissants. Des vagues de plusieurs mètres peuvent rendre la navigation périlleuse, nécessitant une vigilance constante.
Sécurité et piraterie
La piraterie demeure une menace réelle sur certaines routes maritimes. François, en véritable chef de bord, a mis en place des mesures de sécurité rigoureuses : surveillance radar, systèmes d’alarme et communication régulière avec les autorités maritimes locales. Leur itinéraire est planifié pour éviter les zones à risque.
Réparations et incidents techniques
Les incidents techniques sont inévitables lors d’un tour du monde en bateau. François a perdu l’hélice et le générateur d’énergie au large d’Ouessant, obligeant l’équipage à improviser des solutions. Une bonne préparation et des compétences techniques sont essentielles pour faire face à ces imprévus. Une trousse à outils complète et des pièces de rechange permettent de réaliser les réparations nécessaires en pleine mer.
Moments inoubliables et découvertes
Premières escales aux Antilles
Catherine et François ont débuté leur aventure en mai 2019. Leur première grande escale les a conduits aux Antilles, où ils ont découvert les eaux turquoise et les plages paradisiaques des Caraïbes. La traversée de l’Atlantique, réalisée avec un ami de François et son fils, fut une expérience marquante, marquée par des nuits étoilées et des levers de soleil éclatants.
Confinement à l’Île fourchue
La pandémie de COVID-19 a surpris l’équipage en pleine navigation, les contraignant à un confinement improvisé à l’Île fourchue, proche de Saint-Barthélemy. Ce lieu isolé, bien que difficile à vivre, leur a offert une tranquillité rare et des moments de réflexion privilégiés. François et Catherine ont pu s’immerger dans une nature préservée, entre plongées sous-marines et randonnées sur les collines verdoyantes.
Aventures à venir
François prévoit désormais de naviguer vers les États-Unis, le Canada, Cuba et l’Amérique Centrale. La traversée du canal de Panama représente un défi technique et logistique, mais aussi une porte d’entrée vers de nouvelles explorations. Chaque escale promet de nouvelles découvertes culturelles et des rencontres enrichissantes, consolidant l’esprit d’aventure qui anime l’équipage.